Investir dans l’immobilier est désormais à la portée de tous grâce à la pierre-papier. L’immobilier classique n’étant accessible qu’à partir d’un budget assez conséquent, nombreux en effet sont ceux qui se tournent vers ces solutions innovantes qui se démocratisent de plus en plus. Quel est cependant le placement le plus rentable ? Quels sont les avantages et les inconvénients pour ces 2 classes d’actifs qui reposent sur l’investissement locatif ?
La pierre-papier : l’accès à tous et une gestion déléguée
La pierre-papier fonctionne par le biais d’un spécialiste de l’immobilier qui gère l’ensemble d’un parc immobilier physique, et des investisseurs qui souscrivent à des titres de propriété pour financer l’acquisition immobilière. En contrepartie du montant de leur investissement, ces derniers perçoivent alors leur part de loyers qui sont distribués au même titre que les dividendes.
Ainsi, chaque souscripteur de parts devient propriétaire en commun du patrimoine immobilier mis en location, tandis que toutes les contraintes liées à l’acquisition, la mise en location, l’entretien et la revente immobilière sont supportées par l’exploitant.
Mentionnons, parmi les produits pierre-papier, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), les sociétés d’investissement immobilier cotées (SIIC) aussi dites foncières cotées, les organismes de placement collectif immobilier (OPCI). Leur fonctionnement est quasi le même, mais avec toutefois quelques différences au niveau de la composition du patrimoine (de l’immobilier coté pour les SIIC) ou de l’actif lui-même (de l’immobilier couplé à des valeurs mobilières et à des liquidités pour les OPCI).
Les sociétés civiles immobilières (SCI) sont aussi classées parmi les produits pierre-papier, mais dont l’immobilier support est plutôt exploité en indivision. Pour mieux comprendre et investir en toute sécurité dans la pierre-papier, rendez-vous sur https://www.scpi-8.com/.
Par ailleurs, notons qu’il existe une autre forme de pierre-papier qui est le crowdfunding immobilier. Il ne s’agit pas d’acquérir pour des fins de mise en location, mais plutôt de financer l’acquisition ou la rénovation d’un programme immobilier destiné à la revente. Il est donc question de prêter de l’argent qui sera remboursé au terme du projet et augmenté des intérêts. Si les dividendes des SCPI est perçu sur le long terme, chaque trimestre en général, le retour sur investissement dans un crowdfunding immobilier se fait en une seule fois et sur le court ou le moyen terme (entre 12 à 30 mois).
Rentabilité et risques pour la pierre-papier et immobilier physique ?
La rentabilité est quasi le même entre pierre-papier – notamment la SCPI et la SIIC – et l’immobilier physique, soit entre 3% et 6%, à condition toutefois de bien savoir choisir l’emplacement du bien. Avec l’immobilier classique, c’est l’investisseur lui-même qui fixe le montant des loyers à la signature du bail et qui est donc connu à l’avance. En ce qu’il s’agit des produits pierre-papier, ce sont plusieurs immeubles qui sont loués par différents locataires dont les loyers et la durée des baux sont déterminés par la société de gestion.
La pierre-papier pourrait cependant se révéler être plus intéressante si l’investisseur met en œuvre une bonne stratégie de diversification qui est alors adaptée à son propre profil.
Rendement et rentabilité varient de manière plus ou moins significative avec les OPCI, du fait de leur composition en produits boursiers. Ces actifs sont plutôt destinés rejoindre le portefeuille pour le dynamiser et pour diversifier les placements.
Quant aux risques, ceux-ci sont plus élevés avec la pierre physique, du fait de l’absence de diversification. Pas de mutualisation des risques comme avec la pierre-papier en effet, qui a connu quant à elle, une résilience exemplaire pendant toute la période de crise et de ralentissement économique, avec un maintien quasi remarquable des rendements – en particulier pour les fameuses SCPI.